Réussir à l’international, oui mais comment ?


Réussir à l’international ? Tous les hommes d’affaires, expatriés, cadres et capitaines d’industrie en rêvent. Pourtant, peu sont réellement préparés et font du business comme avec des Français.

 

Laurent Goulvestre décline, dans ce livre, bonnes pratiques et clés de compréhension pour faire des affaires à l’export sereinement.

À mettre d’urgence dans la valise de tous les hommes d’affaires, ce livre donne les sésames de la réussite professionnelle à l’étranger dans sept pays clefs que sont le Japon, la Chine, les USA, l’Inde, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Russie.

 

Petit tour d’horizon International

Savoir gérer le temps au Japon : Les Japonais ont une conception du temps linéaire extrêmement rigide. Arriver à l’heure, c’est déjà être en retard. 15 minutes en avance, c’est le bon temps. L’art subtil du cadeau avec les Chinois. Bien que cela soit une tradition bien ancrée, offrir un cadeau en Chine engage celui qui l’accepte à rendre l’équivalent sous une forme ou sous une autre.Le cadeau n’est pas là pour faire plaisir mais pour sceller une relation…

Aux États-Unis, vraie ou fausse décontraction ? Ils vous appelleront rapidement par votre prénom en vous tutoyant et porteront une tenue vestimentaire décontractée Attention, ces apparences sont trompeuses et il ne faudra jamais sous-estimer la position hiérarchique du partenaire américain sur la seule base de son attitude.

En Inde, alors c’est oui ou c’est non ? Quand on communique avec un Indien, il a tendance à faire un signe de tête en forme de huit horizontal que l’on traduit aisément par un «je vous ai compris » mais en aucun cas à la validation des propos évoqués. Ce signe de la tête est très perturbant car notre cerveau voit quelque chose de négatif qui ne doit pas être interprété comme tel.

Au Royaume-Uni, d’abord de la diplomatie. Dans les affaires, les Britanniques n’aiment pas froisser leurs interlocuteurs et ils utilisent souvent la diplomatie dans leurs relations et cela irrite forcément leurs partenaires. Ce qui est apparemment pris pour de l’hypocrisie ou du snobisme «à la British », n’est en fait qu’une volonté de ne pas froisser l’autre.

Les Allemands clairs, précis et rigoureux. Ils adoptent naturellement un mode de fonctionnement communautaire, avec une recherche permanente du consensus. Ils sont réceptifs à un argumentaire solide et motivé et cherchent en permanence une cohérence et une précision dans les propos.

En Russie, aller droit au but. Lors des réunions, allez droit au but et alignez chiffres et arguments. Les Russes ne prêtent pas beaucoup d’attention aux longues présentations. En Russie, on achète plus à une personne qu’à une entreprise. La relation est avant tout basée sur la confiance et les promesses doivent être tenues même si elles ne sont que verbales.

 

L’atout de ce livre : il est le seul sur le marché à faire des perceptions croisées entre les 7 pays et les 7 cultures proposées. Ce que pense un Russe d’un Japonais, ou encore un Américain d’une Chinois… L’auteur analyse les valeurs, les attitudes et les comportements associés à ces 7 pays et ainsi il dépasse les clichés.

Les clés du savoir être interculturel de Laurent Goulvestre, aux Editions AFNOR.

 

Source : Vox Rhône-Alpes – Février 2013 (image : couverture du livre)

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